samedi 25 août 2007

Où trouver un lubrifiant sur Tunis?


Ce fut un temps où beaucoup de gays en Tunisie étaient confrontés au problème de l'indisponibilité des lubrifiants à base d'eau ou lubrifiants non gras...
Eh bien, vous le savez peut être déjà, que depuis quelques temps les lubrifiants sont désormais commercialisés un peu partout. Ils sont bien mis en évidence avec les incontournables capotes, sans tabous, ce qui est plus tôt un bon signe de prise de conscience des MST et d'évolutions des meurs tunisiennes...
On en trouve par exemple dans les grandes surfaces Géant, Carrefour ou même Monoprix au rayon cosmétiques, au prix unitaire de 8,400 DTN le tube de 50ml. Certes ce n'est pas à la porté de tout le monde, surtout quand on rajoute à cela le prix des préservatifs!!! Parait il que c'est encore considéré comme produit de luxe, et par conséquent il est surtaxé! Ceci dit, quand on cherche vraiment bien dans les pharmacies "branchées", on trouve aussi des gel des Laboratoires Vendôme en tube de 50ml. , Manix et Durex!!!
Il est évident que le lubrifiant est le seul produit qu'il convient d'utiliser avec les condoms, le latex de ceux ci est fragilisé par tout autre produit lubrifiant huileux. Il s'en suit que le lubrifiant n'est pas du tout un luxe, mais une nécessité au même rang que le préservatif.
On est encore très loin d'avoir sur le marché des lubrifiants aux formules innovantes, qui ne tachent pas, qui sont faciles à rincer ou en silicone pour plus de sensations et de plaisir... Enfin, pourvu que ça glisse sans risssques!!!


mardi 21 août 2007

Cinéma


Une fiction sur les persécutions et la déportation des homosexuels pendant la seconde guerre mondiale, de Christian Faure

C’EST un film difficile et rude sur un sujet resté longtemps tabou : les persécutions et la déportation des homosexuels pendant la dernière guerre mondiale. Un film pour comprendre l’incompréhensible.

Tout commence comme une belle histoire de jeunes gens dans la France de Vichy. Jacques (Nicolas Gob) aime Sarah (Louise Monot), qui aime Jean (Jérémie Rénier), qui préfère Philippe (Bruno Todeschini). Jacques et Jean sont frères, le premier fricote avec l’occupant, le second cache la juive Sarah, amie d’enfance, dont la famille a été massacrée. Philippe est résistant et obtient des faux papiers pour ses amis. Promenades à bicyclette, soirées entre amis, des petits riens pour oublier cette foutue guerre.

L’histoire bascule quand Jacques, jaloux, dénonce Jean. Celui-ci est accusé, à tort, d’être l’amant d’un officier de la Wehrmacht. Emprisonné, battu, torturé, il est envoyé dans un camp en Allemagne où les homosexuels, étiquetés êtres asociaux, sont abandonnés aux mains de médecins fous qui les utilisent comme cobayes pour leurs expériences (les scènes de déportation sont difficilement supportables). Poursuivi par la Gestapo, Philippe est abattu. Sarah reste seule avec Jacques, dont elle ignore la trahison.

Les producteurs François Aramburu et Pascal Fontanille ont longuement mûri leur projet. « C’était important d’expliquer aux gens comment ça s’est passé. » Ils se sont beaucoup inspirés de Moi, Pierre Seel, déporté homosexuel (Calmann-Lévy, 1994), le récit de l’un de ces oubliés qui ont mis plus d’un demi-siècle pour obtenir la reconnaissance de la déportation des « triangles roses ». Ils ont également voulu rappeler que les lois qui ont criminalisé l’homosexualité, promulguées sous Vichy, sont restées en vigueur jusqu’en 1981.

Ce téléfilm réalisé par Christian Faure a été multiprimé au Festival de Luchon 2005 : Prix spécial du jury, Prix du public, meilleur scénario, jeune espoir féminin (Louise Monot), jeune espoir masculin (Nicolas Gob). Jérémie Rénier n’a pas été distingué, on le regrette pour ce magnifique acteur qui porte le film sur ses épaules.

Regarder la bande-annonce du film.

triangles-roses

L'aventure commence .

Je plonge dans la mare blogosphérique. Besoin d'exprimer les divagations d'un gay en Tunisie.